Dir En Grey - Gauze (1999)
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Dir En Grey - Gauze (1999)
Dir En Grey, ce légendaire groupe de metal japonais est une référence du genre dans le concept du visual kei. Formé en 1997 la composition tourne autour de ses cinq membres: Kyô au chant, Kaoru, leader charismatique à la guitare accompagné de Die, Toshiya à la basse et Shinya à la batterie. Le groupe bénéficie d'un atout majeur, Yoshiki (ex-membre de X Japan) qui va les produire. Après un minialbum sorti deux ans plus tôt, c'est l'année 1999 qui marque leur carrière puisqu'il sortent leur premier véritable album "Gauze". Avec une cover référant à un personnage du manga Gilgamesh.
Un album qui se veut d'une amplitude parfaite autant à la réalisation qu'aux détails les plus infimes. L'inauguration de ce disc très absorbante en piste 1, avec une "Intro" incisive suffisamment criante entre le bruit lourd des barres d'acier frappées, espacé d'une mélodie forraine, le prélude à des hurlements stridents personnifiés à travers le grattement métallique des cordes, où toute l'animalité des plus bestiaire reflète un triste écho à la masculinité: "Mode Of Adam". La track 2 tel l'acte suivant l'ouverture d'un opéra est le développement pure de la bestialité de l'homme entre vocals très rythmés donnant cet effet de meute au refrain, on perçoit au travers, Kyô déverser sa haine contre l'humanité. Le somptueux "Yurameki" aux accents si mélancolique résonne si dense et si aboutie comme la perfection d'un reflet dans un mirroir, Kyô pleure lentement puis laisse percuter ses lyrics vers le mur des lamentations, un morceau où douceur et rage réussissent à atteindre le paroxysme de la mélancolie, tel ce solo dont les accords viennent résonner jusqu'au fond de notre âme. L'existence, schéma de ce que l'on est et qui définit la personne à travers ce qu'elle est, elle-même... L'illustration sonore tendant à prouver le sens du verbe être. Le fréquence des première notes cherche à se régler sur le canal de l'explicite, les cordes sont en place, le tempo est donné. La complainte de Kyô résonne au loin jusqu'au tréfond se frayant malgré tout un chemin entre les chaînes d'acier d'accords si parfaits, comme pour clamer sa "Raison d'être". La fatigue ce sentiment si lourd marquant l'essoufflement en bout de course ce contre quoi l'individu ne peut lutter, tombant impuissant dans cette désolation pourtant si limpide, la correspondance cherche à se faire dans "304 Goushitsu, Hakushi no Sakura" même si tout peut paraître vain. Le temps passe et trépasse...
Une sinistre berceuse se fait entendre, où l'innocence enfance essaye encore de rythmer la vie, mais c'est déjà trop tard, rien de plus qu'un souvenir. "Cage", la prison celle où le corps est enchaîné dans les abysses de la torture, occulte presque l'esprit sous un ciel azur entre enchaînements à la guitare discordants mais ordonnés. Tout est en place la voix se libère perçant le voile et la chaire. La violence triomphe sur "Tsumi To Batsu" (crimes et chatîments), la cadence si accélérée ne rejoint plus tout à fait l'appel micro, tout devient confusion. Alors la décadence s'installe en track 8, tout est morne et plat mais la vie crie au loin, entre femmes et nourissons, une agonie perdue. Le macabre à son apogée comme l'étoffe décousue, des lambeaux...
"Yokan" rejoint une certaine vivacité dans la rigueur, un morceau qui redonne un peu plus de couleur à cet album noire. C'est alors que "Mask" et "Zan" viennent tout faire voler en éclats pour nous enfoncer le clou dans la démesure, ambiançant ainsi une quincophonie des plus sordide tout se brouille mais s'insinue entre nos dents jusqu'au grincement. La décripitude du psychisme étincelle entre les cordes si dérangeantes et désordonnées de Die et Kaoru. "Akuro No Oka" comme pour se laver de toute cette noirceur, une complainte honorifique au mythe de l'amour. Le soleil arrive à percer les nuages pour éclairer les vestiges de la réminescence d'une passion entre Adam et Eve. Le métal sonne de nouveau mais plus éloigné renfermant avec lui sa cruauté. On sort pour plus de quiétude en douceur dans une "Outro" en "Mode Of Eve".
01. "Gauze -Mode of Adam-"
02. "Schwein no Isu"
03. "Yurameki"
04. "Raison Detre" CLICK
05. "304 Goushitsu, Hakushi no Sakura"
06. "Cage"
07. "Tsumi to Batsu"
08. "Mazohyst of Decadence"
09. "Yokan"
10. "Mask"
11. "-Zan-"
12. "Akuro no Oka"
13. "Gauze -Mode of Eve-"
Un album qui se veut d'une amplitude parfaite autant à la réalisation qu'aux détails les plus infimes. L'inauguration de ce disc très absorbante en piste 1, avec une "Intro" incisive suffisamment criante entre le bruit lourd des barres d'acier frappées, espacé d'une mélodie forraine, le prélude à des hurlements stridents personnifiés à travers le grattement métallique des cordes, où toute l'animalité des plus bestiaire reflète un triste écho à la masculinité: "Mode Of Adam". La track 2 tel l'acte suivant l'ouverture d'un opéra est le développement pure de la bestialité de l'homme entre vocals très rythmés donnant cet effet de meute au refrain, on perçoit au travers, Kyô déverser sa haine contre l'humanité. Le somptueux "Yurameki" aux accents si mélancolique résonne si dense et si aboutie comme la perfection d'un reflet dans un mirroir, Kyô pleure lentement puis laisse percuter ses lyrics vers le mur des lamentations, un morceau où douceur et rage réussissent à atteindre le paroxysme de la mélancolie, tel ce solo dont les accords viennent résonner jusqu'au fond de notre âme. L'existence, schéma de ce que l'on est et qui définit la personne à travers ce qu'elle est, elle-même... L'illustration sonore tendant à prouver le sens du verbe être. Le fréquence des première notes cherche à se régler sur le canal de l'explicite, les cordes sont en place, le tempo est donné. La complainte de Kyô résonne au loin jusqu'au tréfond se frayant malgré tout un chemin entre les chaînes d'acier d'accords si parfaits, comme pour clamer sa "Raison d'être". La fatigue ce sentiment si lourd marquant l'essoufflement en bout de course ce contre quoi l'individu ne peut lutter, tombant impuissant dans cette désolation pourtant si limpide, la correspondance cherche à se faire dans "304 Goushitsu, Hakushi no Sakura" même si tout peut paraître vain. Le temps passe et trépasse...
Une sinistre berceuse se fait entendre, où l'innocence enfance essaye encore de rythmer la vie, mais c'est déjà trop tard, rien de plus qu'un souvenir. "Cage", la prison celle où le corps est enchaîné dans les abysses de la torture, occulte presque l'esprit sous un ciel azur entre enchaînements à la guitare discordants mais ordonnés. Tout est en place la voix se libère perçant le voile et la chaire. La violence triomphe sur "Tsumi To Batsu" (crimes et chatîments), la cadence si accélérée ne rejoint plus tout à fait l'appel micro, tout devient confusion. Alors la décadence s'installe en track 8, tout est morne et plat mais la vie crie au loin, entre femmes et nourissons, une agonie perdue. Le macabre à son apogée comme l'étoffe décousue, des lambeaux...
"Yokan" rejoint une certaine vivacité dans la rigueur, un morceau qui redonne un peu plus de couleur à cet album noire. C'est alors que "Mask" et "Zan" viennent tout faire voler en éclats pour nous enfoncer le clou dans la démesure, ambiançant ainsi une quincophonie des plus sordide tout se brouille mais s'insinue entre nos dents jusqu'au grincement. La décripitude du psychisme étincelle entre les cordes si dérangeantes et désordonnées de Die et Kaoru. "Akuro No Oka" comme pour se laver de toute cette noirceur, une complainte honorifique au mythe de l'amour. Le soleil arrive à percer les nuages pour éclairer les vestiges de la réminescence d'une passion entre Adam et Eve. Le métal sonne de nouveau mais plus éloigné renfermant avec lui sa cruauté. On sort pour plus de quiétude en douceur dans une "Outro" en "Mode Of Eve".
01. "Gauze -Mode of Adam-"
02. "Schwein no Isu"
03. "Yurameki"
04. "Raison Detre" CLICK
05. "304 Goushitsu, Hakushi no Sakura"
06. "Cage"
07. "Tsumi to Batsu"
08. "Mazohyst of Decadence"
09. "Yokan"
10. "Mask"
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12. "Akuro no Oka"
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